La revue médicale américaine Pediatrics vient de publier un article chiffré rappelant les dangers liés à l’utilisation sans précaution d’un hoverboard. Ainsi, ce sont près de 27.000 enfants qui ont été hospitalisés suite a un accident d’hoverboard aux US en deux ans. Si ce genre de statistiques n’existe pas en France, on peut tout de même constater des comportements dangereux dans les rues. Voici quelques rappels à destination des parents.
L’hoverboard n’est pas un jouet.
Ce produit, apparu dans la mouvance des nouveaux véhicules électriques, est très prisé des enfants et des adolescents. Leur faible prix et leur facilité d’utilisation en font un objet idéal pour eux. Moins cher qu’un scooter (on en trouve pour une centaine d’euros), le marketing a fait son oeuvre et on en trouve dans des coloris pensés pour les plus jeunes. Mais il faut rappeler que ce sont de véritables véhicules, pouvant parfois atteindre 30Km/h et ne disposant pas de système de freinage efficace. Nous conseillons donc aux parents de faire attention au cadre dans lequel le produit est utilisé. Selon l’étude américaine, deux cas ont été recensés de brulures avec une casserole d’eau bouillante, l’hoverboard étant utilisé … dans la cuisine familiale !
Une sécurité non-obligatoire, mais nécessaire.
Vous ne partiriez pas en voiture sans vérifier que votre enfant est attaché ? Hé bien il en est de même pour la sécurité sur un hoverboard. Si la loi ne prévoit rien de particulier (les nouveaux véhicules électriques n’existant pas dans le code de la route), il est fortement conseillé de partir équipé. Casque, protection genoux et coudes, pantalon épais, il faut être vigilant. On trouve des packs complets sur internet pour moins de 30 €. À ce prix là, le risque semble inutile. L’étude américaine révèle que les parties du corps les plus fréquemment touchées sont le poignet (19 %), l’avant-bras (14 %) et la tête (14 %).
Un déficit d’attention chez les adolescents.
Beaucoup d’adolescents, peu conscients du danger, ne prêtent pas toute l’attention nécessaire lors de leurs déplacement. De très nombreux cas d’accidents impliquent l’utilisation d’un smartphone ou d’une console supprimant l’attention visuelle et rendant impossible l’amortissement de la chute. Une surveillance des parents nous semble donc indispensable.
L’étude de Pediatrics explique enfin que le niveau de danger est comparable à la pratique du trampoline
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