Alors que la loi mobilité est encore discutée au parlement, la capitale prend des mesures drastiques pour réguler l’utilisation des NVEI dans l’espace public.
135 €. C’est le montant de la verbalisation que vous risquez en roulant sur les trottoirs parisiens avec votre trottinette ou votre gyroroue. La municipalité à décidé de prendre cette mesure afin de sécuriser les piétons et freiner un peu l’expansion fulgurante des véhicules en free-floating. Les policiers municipaux se chargeront également de mettre en fourrière les trottinettes n’étant pas stationnées sur les espaces dédiés. 2500 places seront crées à Paris d’ici décembre.
Même si tous les NVEI seront concernés, ces nouvelles mesures visent surtout les opérateurs de location de trottinettes. Ces derniers, de plus en plus nombreux dans la ville, subissent eux aussi les conséquences des vandalismes de plus en plus nombreux. Ils devront par ailleurs enregistrer chaque trottinette auprès de la mairie et s’acquitter d’une redevance de 50 €.
Ces mesures sont une première étape dans la régulation des trottinettes électriques à Paris. La municipalité compte sur la future loi d’orientation des mobilités pour créer un cadre juridique clair qui donne véritablement aux communes les moyens d’agir. Anne Hidalgo a adressé fin mars un courrier au Premier ministre pour souligner l’urgence de ce texte législatif, également demandé par de nombreuses autres villes de France.
Site internet de la ville de Paris
Ces décisions ne sont donc qu’une première étape, qui pourrait donner des idées à d’autres villes comme Marseille ou Lyon, où un sixième acteur vient de déployer 400 trottinettes.